Préambule

Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly est le village dont le nom comporte le plus grand nombre de lettres. Curieusement il est mitoyen d'une petite ville qui en comporte le moins : Eu. Il faut remonter en l'an 831 pour déterminer l'origine de son nom : Crux, puis Crux Baillivi en 1284 sous le règne de Philippe III. Ce n'est qu'après la Révolution que le nom du village s'écrivit sous sa forme actuelle. Dans cette page sont présentés l'histoire de ce village et les prêtres ayant officié en son église.

Histoire de Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly

Au temps des invasions normandes, il y eut bien un château fortifié sur la colline de la Motte, ce qu'attestent les quelques vestiges retrouvés. Il fut transformé au fil des siècles et devint une résidence agréable lorsqu'il fut racheté au marquis des Essarts, en 1786 par le duc d'Orléans. Ce château fut détruit non pas lors de la Révolution, mais par un incendie accidentel. Les deux ailes qui échappèrent à l'incendie forment de nos jours les communs de l'actuel château, reconstruit au XIXème siècle.

la chateau actuel de la Croix au Bailly

La formation de la paroisse remonte au temps des Mérovingiens. L'église actuelle aurait été élevée sur l'emplacement d'une ancienne chapelle dont l'origine remonterait au moins au XIIème siècle. Elle prit le nom de Saint-Quentin en l'honneur de ce saint évangélisateur d'origine praticienne né à Rome vers le milieu de IIIème siècle et qui évangélisa les populations du Vimeu enclins au druidisme.

La Croix au Bailly est une croix historique qui a donné son nom au pays. Erigée au début du XV° siècle par le bailli Laurent Dupont, elle fut rétablie en 1662, puis en 1839. Ce n'est qu'en 1977 qu'elle fut restaurée puis remise enfin en son lieu d'origine.

Les prêtres de Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly avant la Révolution

Rendons leur hommage car ce sont eux qui ont baptisé, mariés et aussi inhumé nos aïeux. Par les registres de catholicité qu'ils étaient tenus de remplir et parvenus jusqu'à nous malgré les épreuves du temps, nous avons pu déchiffrer leurs écrits et établir la généalogie de nos ancêtres. D'après l'Obituaire de l'abbaye Notre-Dame de Eu, les curés qui se sont succédés en l'église de Saint-Quentin-Lamotte furent :
- Nicolas BOLLAIN : curé de la Croix, puis de Criel ;
- Guillaume le TEEL : religieux, professeur et curé de Saint-Quentin ;
- Olivier SOHIER : religieux, professeur et curé de Saint-Quentin ;
- En 1536 : Robert GRIEL : chanoine, religieux, professeur de l'église de Nootre-Dame d'Eu et curé de Saint-Quentin ;
- En 1570 : Nicolas LOYSON : chanoine, religieux, professeur et curé "très vigilant" de Saint-Quentin, décédé le 31 octobre 1595, fête de Saint Quentin, dans sa 72ème année ;
- En 1595 : Jean DEPONT : curé de Saint-Quentin jusqu'en 1613, décédé le 20 novembre 1616 à l'âge de 87 ans. Il fut inhumé dans l'église paroissiale car c'était alors un droit pour les curés ;
- En 1613 : Charles DEGLICOURT
- En 1639 : David PRUVOST : chanoine régulier de l'ordre de Saint Augustin ;
- En 1652 : Dom Charles DEGENCOURT
- En 1691 : Claude FOURNIQUET : chanoine régulier de l'ordre de Saint Augustin ;
- En 1717 : Jean-Charles CREVEL : religieux de l'ordre de Prémontré. Il fut inhumé le 21 juin 1749 dans le choeur de l'église par l'abbé MOCONDUY, curé du bourg d'Ault et doyen de chrétienté de Gamaches ;
- En 1749 : Jacques DANICOURT : chanoine régulier de l'ordre de Saint Augustin. Décédé le 14 novembre 1786, il fut inhumé dans le cimetière par l'abbé BECQUET, curé du bourg d'Ault et doyen de Gamaches ;
- De 1786 à 1792 : Benoît CHALAND : il fut le dernier curé de Saint-Quentin-Lamotte avant la Révolution.

Nos ancêtres de Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly


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