Préambule

Sont décrits dans cette page quelques métiers pratiqués par les ancêtres de Robert HEDOUIN, tels que ceux liés à la minoterie, à l'art de la serrurerie et à la confection de vêtements.

Les métiers pratiqués par les ancêtres de Robert HEDOUIN

Le meunier Dans les moulins à céréales, qu'ils soient mus par la force du vent ou par celle de l'eau, on employait des meuniers et des bluteurs. Les premiers réduisaient le grain en poudre au moyen d'une meule (on parlait de moudre le grain), et les seconds séparaient la farine du son au moyen d'un tamis pour obtenir la farine-fleur en usage en pâtisserie. Dans notre famille, il y eut les LENNE à Aigneville et à Saint-Maxent, et les DELIGNY à Herly et à Créquy. A noter qu'il y eut les MACHET à Bouttencourt et à Maisnières, mais ceux-ci étaient des meuniers à huile et non à blé.
	Le serrurier Ce sont les Espagnols qui introduisirent au XVème siècle l'art de la serrurerie dans le Vimeu. Il n'est pas étonnant que plusieurs de nos ancêtres aient fabriqué des serrures de tous mécanismes qui s'exportaient à Paris et aussi dans tout le royaume. Ont exercé ce métier à Saint-Qentin-la-Motte : Nicolas DUPUTEL, Nicolas BELLEVAUX, Jean Baptiste SAUMONT et Jacques QUEVAL au XVIIIème siècle, Charles Ernest HEDOUIN, son père François Ernest et son beau-père François DELIGNY au XIXème.
Le tailleur d'habits Plus qu'un couturier, le tailleur confectionne des vêtements masculins sur mesure. Il doit être capable de tailler des habits dans n'importe quelle étoffe, qu'elle soit en lin pour l'usage des paysans ou faite de matières textiles de qualité pour la bourgeoisie et la noblesse locale. Dans notre ascendance, j'ai recensé trois tailleurs d'habits : Anthoine PRUVOST, son fils François, et Jacques DELAVOINE qui officièrent dans la seconde moitié du XVIIème siècle à Saint-Quentin-la-Motte.