Préambule

Maisnières est un village du Vimeu qui comptait environ 511 habitants en 1999. On y trouve un site préhistorique et une charte de franchises du Moyen-Age, ainsi que des vestiges archéologiques tels que cercles et villa gallo-romaine (fouilles de la ferme de Touvent). A Maisnières se dressent un château et une église à la gloire de Saint-Crépin, bâtie au XII° siècle, tout comme à Harcelaines, hameau voisin, où il ya un château et l'église Saint-Martin datant du XVI° siècle, et à Visse, un moulin alimenté par l'eau de la Vimeuse, abritant un musée sur la vie des moulins, inscrit aux monuments historiques.

Photographies de Maisnières


eglise de Maisnières moulin de Visse au Val
L'église Saint-Crespin Le moulin de Visse

Saga familiale à Maisnières

Il faut remonter aux années 1700 pendant lesquelles vivaient à Maisnières les familles MACHET, LENNE, DAVERNE, DELCOURT, BARBIER et D'AGE pour situer l'ascendance de Marie Elisabeth MACHET, née en 1785 à Harcelaines, petit hameau dépendant de Maisnières. Elle était la fille de Jean Charles MACHET, natif de Maisnières, et de Marie Catherine DAVERNE, de Visse-au-Val, et aussi la petite fille de Marie Margueritte LENNE, épouse de Jean MACHET. Cette dernière vit, par la volonté du curé d'Harcelaines, le nom de son patronyme transformé en LUNE ! Il faut dire que pour distinguer les différentes branches et selon les curés qui se sont succédés, ce patronyme a été orthographié de différentes manières : LENE, LENNE, LENNEL ou LENNET, LENé, LENé, LAISNé. Dur pour un généalogiste de s'y retrouver ! Même le patronyme DAUVERNE a subi des changements avec des écritures allant de D'AUVERGNE à DAUVERGNE en passant par DOVERGNE.

Les LENNE seraient originaires de Aigneville si on se réfère à l'acte de décès de Jean Louis, lequel fut "inhumé en 1765 au cimetière de Aigneville, dépendance de Maisnières, proche de la sépulture de ses parents". Il n'en est rien car je n'ai pu faire le lien entre les LENNE d'Harcelaines et ceux d'Aigneville. Le premier LENNE recensé à Maisnières-Harcelaines s'appelait Louis et serait né à la fin du XVIIème siècle. Il était marié à Marie Magdeleine DUPARQUE. Après la mort de son mari et de ses 6 derniers enfants, décédés entre 1749 et 1750, Marie Magdeleine s'unit à un autre LENNE, prénommé François. Ce mariage au second degré de consanguinité nécessita, outre l'approbation de l'Evêque d'Amiens, Monseigneur Louis François Gabriel d'Orléans de la Mothe, l'autorisation de sa Sainteté le Pape Benoît XIV siégeant à Rome.

Marie Elisabeth MACHET, fille de Jean Charles MACHET et de Marie Catherine DAVERNE s'unit vers 1807 à Pierre Antoine PION, né en 1766 à Saint-Quentin-la-Motte. C'est dans cette commune que le couple s'établit et eut 6 enfants, mais ceci concerne désormais une autre famille, dans une autre commune...

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