Préambule

Située au nord de la Normandie, la ville d'Eu est un chef lieu de canton bordé par la forêt d'Eu et traversé par la Bresle. L'habitat et les activités s'étant concentrés au fond de la vallée, autour du château et du port, Eu fait partie, avec Le Tréport et Mers-les-Bains, d'une même agglomération connue sous le nom des « trois villes sœurs », à cheval entre deux départements : la Seine maritime et la Somme. En 2009, 7426 habitants résidaient en cette commune d'une superficie de près de 18 km² (soit 414 hab/km²).

Photographies de la ville d'Eu


Eu - la collégiale
La collégiale - fresque médiévale

Saga familiale à la ville d'Eu

Pour comprendre cette saga familiale dans la ville d'Eu, il faut se rendre le 16 juillet 1876 à Woignarue. On y célèbrait le mariage de nos ancêtres Jean Nicolas TAVERNIER et Marie Madeleine Christine LOMBARD, native de Woignarue où le couple vécut et eut six enfants. Jean Nicolas, fils de Jean Baptiste TAVERNIER et de Clotilde Honorée POULET, né à Eu en 1792, était l'aîné de 11 enfants. Il exerça les métiers de cordonnier, puis de garde-champêtre et fut médaillé de Sainte-Hélène pour avoir combattu pendant la campagne d'Autriche, sous les ordres de l'empereur Napoléon Ier.

Hormis quelques exceptions, les ancêtres de notre grognard étaient natifs de la ville d'Eu. Certains vivaient à la Chaussée d'Eu, entre la cité et Froideville et fréquentaient les paroisses de Sain-Jean, de Notre-Dame et de la Sainte-Trinité. Ils avaient pour nom TAVERNIER, bien sûr, mais aussi POULET, PIOLAINE, DAVERGNE, YVARD, COQUET, DELATTRE, BERQUET, GAUTIER, DUBOIS, DERGNY, SAINT-AUBIN, QUESNEL, OUASSE...

Nicolas COQUET, âgé de 22 ans, épousa le 14 novembre 1672 Marie JOLLY, native d'Allenay, en l'église Notre-Dame de Eu. Cette église, détruite pendant la révolution, se trouvait près de la Collégiale du même nom. Autre mariage avec une non eudoise, celui de Richard DERGNY, né en 1618 à Eu avec la croisienne Françoise DUPUTEL, fille de Jehan DUPUTEL et d'Anthoinette LEBERGER. Or Jehan DUPUTEL était déjà notre ancêtre par une autre branche issue de son premier mariage avec Marie de SAINT GERMAIN ! C'est ce qu'on appelle en généalogie des implexes.

Le croisien Anthoine PION était laboureur à la Maladrerie d'Eu, située entre Froideville et Saint-Quentin-la-Motte, quand il se maria en 1728 avec Marie Thérèse LEFEBVRE. De cette union naquirent deux enfants viables baptisés en l'église de la Sainte Trinité d'Eu, dont notre ancêtre Jean François PION (sosa 444). Comme leurs aïeux, ils partirent avec leurs parents vivre à la Croix au Bailly.

Quelques faits marquants du XVIIème siècle : la grande peste de 1636 fut si dévastatrice que la ville commanda à l’orfèvre eudois AVRIL une Vierge votive en argent et fit le vœu, à perpétuité, d’une procession annuelle pour mettre un terme à l’épidémie. En 1660, la duchesse de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle, cousine germaine de Louis XIV et plus riche héritière de France, acheta le comté d’Eu et s’installa au château d’Eu en 1677. Elle le transforma, aménagea un jardin à la française, fit construire un petit château dans le parc et dota la ville d’un hôpital.

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