
Préambule
Dieppe, la "ville aux quatre ports", est située dans le Pays de Caux à l'embouchure du fleuve côtier l'Arques qui se jette dans la Manche. Ce fleuve a longtemps séparé la ville en deux quartiers, est et ouest. C'est dans le quartier est, près du port, là où est érigée l'église Saint-Jacques que vécurent nos ancêtres dieppois. Quelques faits marquants : entre 1668 et 1670, Dieppe est dévastée par la peste qui fit de nombreux morts ; en 1694, elle fut bombardée et incendiée par les anglais, contraignant les habitants à fuir la ville et se réfugier dans les villages situés à l'intérieur des terres.
Plan de Dieppe de 1777

L'église Saint-Jacques et une maison à colombage du XVIIème siècle

saga familiale à Dieppe
Marie Rose Angélique RIBAUT (sosa 229), épouse de Thomas LAVIEUVILLE, naquit à Dieppe et fut baptisée en l'église Saint-Jacques, tout comme son père Vincent en 1710 et son grand-père Nicolas en 1681. Son arrière-grand-père Vincent (sosa 1832), né en 1655 reçut les saints sacrements en cette église avant son inhumation le 4 juin 1739 à l'âge de 84 ans. Il faut savoir que les RIBAUT étaient, de père en fils, des matelots, raison pour laquelle ils habitaient près du port.
Un peu d'histoire
: le
traité de paix d'Aix-la-chapelle conclu en 1748 entre la France et
l'Angleterre ne fut q'une trève au cours de laquelle la Grande
Bretagne, confiante dans sa suprématie maritime, ne cessa de poursuivre
l'accroissement de sa puissance coloniale. La période de tension
politique fut officiellement ouverte au mois de décembre 1755 par le
réquisitoire adressé par Louis XV à Georges II au sujet des prises
maritimes.
Les hostilités éclatèrent au mois d'avril 1756, date qui
marqua, d'une part, le début de la guerre de Sept ans, et d'autre part
la disparition en mer de notre ancêtre Vincent RIBAUT (sosa 458),
marinier, "absent depuis 1756, parti en mer pour le service du Roy et
dont on est sans nouvelle depuis", mention qui figure dans l'acte de
mariage de sa fille Marie Rose Angélique en date du 26 juillet 1768.
Nous n'en saurons pas plus car le 14 avril 2014, le Service
Historique de la Défense basé à Cherbourg m'informa que, les documents
relatifs au matricule des gens de la mer du quartier de
Dieppe antérieurs à l'Empire ayant disparu, il ne leur était
pas
possible de reconstituer la carrière de Vincent RIBAUT !
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