Préambule

Ault vient du mot latin "altus", signifiant à la fois bas et élevé. Il est vrai que ce bourg est à la fois bas et élevé, suivant qu’on le regarde du plateau du Vimeu ou des rivages de la mer. En 1700 Ault comptait 5.000 habitants et son port abritait une flotte de cinquante deux bateaux et connaissait un mouvement presque égal à ceux de Dieppe et Boulogne. Trente-cinq ans plus tard, la mer attaquait les falaises, emportait pêcheries et maisons et le port fut comblé. Depuis, la mer a continué son oeuvre de destruction et englouti d'autres habitations et édifices.

Cartes postales anciennes d'AULT


Ault Ault
Ault vu de la plage
Le moulin de pierre
Ault Ault
La digue promenade
La rue de la rampe

Saga familiale à Ault

En consultant les livres paroissiaux d'Ault, j'y ai trouvé des patronymes tels que POULET et PRIE qui sont les patronymes de nos ancêtres normands. Il est possible qu'après la destruction du port d'Ault, ces familles qui vivaient de l'activité portuaire (mariniers, cordiers, tisserands de toile, charpentiers de marine) soient partis gagner leur pitance ailleurs. J'ai du exclure cette hypothèse car ces familles auraient du exercer leur métier en d'autres ports du littoral et non s'établir à Guilmecourt et Assigny, communes situées à l'intérieur des terres !

A Ault, sous le règne de Henri IV, vivaient plusieurs familles DUPUTEL. Avec notre cousin Andréas, nous n'avons à ce jour pu établir de liens de parenté avec les DUPUTEL de la Croix-au-Bailly. Cependant l'éthymologie du nom vient de "pustel", qui signifie mare ou marais, ce qui induit que les DUPUTEL proviendraient des anciens marais d'Ault, situés au nord de la ville et au sud-est de Hautebut. Ces marais bordant la mer, qui s'étendent de Ault à Cayeux-sur-mer, sont connus actuellemnt sous le nom de Hâble d'Ault. Jadis envahis par la mer pendant les fortes marées, ces bas-champs ont été fermés d'un cordon de galets en 1760 et constituent actuellement une réserve ornithologique.

C'est en 1732 que Marie Catherine DELATTRE naquit dans cette bourgade du légitime mariage entre Antoine DELATTRE, laboureur, et Catherine CANTEVELLE, natifs eux aussi de cette commune au début du XVIIIème siècle. Les parents d'Antoine, Jean, cordonnier de son métier, et Jeanne DELAVOINE eurent onze enfants, un peu moins que les parents de Catherine, son épouse. En effet Anthoine CANTEVELLE, couvreur en chaume et en tuiles, et Claude FRECHON, sa femme, en eurent douze. C'est qu'en ces temps-là, compte tenu de la mortalité infantile importante, les familles étaient "nombreuses" !

Marie Catherine DELATTRE s'unit en 1759 à François LOMBARD, en la commune de Woignarue. C'est là que le couple s'établit et eut cinq enfants, mais ceci concerne désormais une autre famille, dans une autre ville...

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