Préambule

Vous trouverez dans cette page des photos de poissons et mollusques pêchés en Provence par des chasseurs sous-marins. Si vous ausi désirez faire partie de cette galerie de photos dédiée à nos amis apnéistes, rien de plus simple : envoyez-moi un mail explicatif avec vos photos en pièces jointes. Je me ferai un plaisir de les publier.

Vos photos


C'était en août 1999. Nous nous étions mis à l'eau, Jacques et moi, sur la partie orientale du Grand Rouveau, là où les rochers commencent à faire place à quelques herbiers de posidonies poussant sur un fond gravillonneux sans grande activité poissonneuse. Jacques palmait devant moi. Je fus surpris quand il entama un canard et plongea. A ras du sol nageait un magnifique turbot, ce qui était assez rare vu l'endroit et l'époque. Quand Jacques arriva à proximité du poisson, celui-ci s'immobilisa et se plaqua contre les agrégats de sable et de gravier. Le tirer fut donc chose aisée... Le plaisir était naturellement autre, car cunilairement parlant, ce poisson est digne d'un mets royal. Il fut cuisiné le lendemain, en filets, et d'après une recette qui figure dans mes "recettes de cuisine" et que je vous laisse le soin de découvrir.

turbot
muge

Mi-août 2001, mer calme. Daniel était parti pêcher avec son épouse derrière Rioux et avait ancré son bâteau au pied de la falaise. Pendant que sa femme s'affairait à pêcher à la ligne girelles, sarans et autres roucaous, lui avait enfilé sa tenue avec l'intention de pêcher des poissons de roche plus conséquents. Bien sûr, il en prit, de quoi faire une bonne soupe de poissons, mais en plus il captura ce beau muge de 1,2 kg venu à l'agachon malgré une eau limpide à haute visibilité. Comme quoi, il n'est pas nécessaire de pratiquer systématiquement l'agachon quand la turbidité de l'eau est forte, et qu'on peut le pratiquer en eau claire, à condition d'être bien caché et observer une parfaite immobilité.

Autre pêche de Daniel du côté des calanques de Marseilleveyre au mois de Juin 2002. La mer était calme, mais l'eau s'était refroidie après trois jours de mistral. Cela ne l'a pas empêché de faire une pêche variée. Comme tous les chasseurs sous-marins, Daniel chasse à vue, ce qui est la méthode basique de la pêche sous-marine, mais surtout il excelle dans la chasse à trou, explorant toutes les pierres et failles qu'il juge intéressantes. Ce qui explique la variété d'animaux marins capturés : quatre ou cinq poulpes, une murène, un muge, des crénilabres-paons, des sars, rascasses et rougets de roche .

pêche de Daniel
loup du Rayolet

Dernier jour d'octobre 2002. Ce pêcheur anonyme était parti cueillir des oursins et avait emmené son arbalète. " Au bout de la pointe du Carabinier, là où il y a toujours de l'écume, se tiennent parfois des sars. J'ai pu en tirer deux, avant que les autres, conscients du danger, ne fuient. De retour au bord, j'ai commencé à cueillir des oursins. En relevant la tête, j'aperçus un loup à deux mètres de moi, intrigué par le bruit que je faisais. Mon arbalète était au pied du sac. Je m'en saisis et me mis en position d'agachon dans un mètre d'eau. Le loup, après s'être éloigné, vint à ma rencontre, pivota, m'offrant son flanc gauche. C'est à ce moment-là que j'ai tiré. C'est ma femme qui va être contente,  car elle aime les oursins, et le loup encore plus !". La cerise sur le gâteau, en quelque sorte !

Il y a deux ans, Serge avait promis de m'envoyer une photo. Tout vient à point à qui sait attendre, car j'ai eu la surprise de découvrir dans ma messagerie une photo de lui en compagnie de son petit cousin Lucas, lequel n'a pas l'air d'avoir peur des "serpents". Serge a pêché ce congre de 110 centimètres à Riou en septembre 2003. A peine mis à l'eau, première coulée, premier trou visité et premier poisson ! Mais l'embellie a été de courte durée, et le reste de la partie de pêche moins faste... même si quelques sars, poulpes et labres sont venus par la suite garnir son accroche-poissons durant les quelques heures passées dans l'eau.

congre de Serge
daurade de Francis

Francis, en vacances dans le midi, m'a envoyé à la mi-août 2004 cette photo où il pose avec une belle daurade royale de 2 kg pêchée dans l'anse des Canebiers (golfe de Saint-Tropez). Très intéressé par les recettes gastronomiques figurant dans le site, on pourrait parier qu'il a cuisiné ce magnifique sparidé selon une des recettes proposées. Souhaitons lui pour le reste de ses vacances, et dans les années à venir d'autres pêches aussi fructueuses.

Parti chasser les loups d'hiver, Eric revient avec un énorme barracuda, bien plus gros que ceux pêchés en Corse cet été. Récit de cette pêche incroyable réalisée aux Embiez le 17 décembre 2004. "Je me suis mis à l'eau tôt le matin. La mer étant démontée, je cherche un endroit abrité pour ancrer le bateau, puis je me dirige à la palme où ça frappe un peu. Après  10 minutes d'incessants agachons, j'aperçois à ma droite, au fond entre deux blocs,  une forme effilée avec une mâchoire inférieure proéminente. C'est un énorme barracuda qui approche d'une nage tranquille. Je patiente quelques secondes de plus pour ajuster mon tir. Le voilà foudroyé ; la flèche l'a traversé juste derrière les ouïes." Sur la balance, ce barracuda affichera un peu plus de 6 kg. Le réchauffement de la planète y étant pour quelque chose, ne soyez donc pas surpris si vous aussi faisiez une telle rencontre !

barracuda d'Eric Espuna
seiche de Jean Thibault

Jean Thibault est un canadien venu vivre près de Cassis, et ce depuis bientôt un an. Il y a quelques mois il s'est adonné à la chasse sous-marine, à une époque où l'eau est froide et le poisson encore profond. La persévérance a finalement porté ses fruits puisque Jean a pêché en ce début du mois d'avril 2005 deux beaux céphalopodes... ce qui lui a fait grand plaisir, et - j'en suis sûr - va l'encourager à persévérer.

Février 2006. Quand le temps est mauvais et que les moins vaillants préfèrent rester au chaud sous leur couette, Eric s'en va mettre son bâteau au Brusc pour aller pêcher. Il est vrai que la baie est abritée du vent d'est, mais dès qu'on dépasse les Embiez et le Petit Rouveau, c'est là qu'on s'aperçoit de la violence des éléments. "Je décide donc d'ancrer avant la passe et de me mettre à l'eau, dit-il. Au bout de 30 minutes de chasse, deux loups d'un kilo ornent déjà ma ceinture. Mais la progression est très difficile dans un courant très fort, et je décide d'agachonner là où il y a le plus de "jus". La visibilité est très réduite. Soudain, sorti de nulle part, je vois devant moi son profil argenté. La flèche part et le traverse en son milieu, et me voici avec ce joli loup de 5 kg !"

loup d'Eric Espuna
calmar de Pascal

Premier jour de mars 2007. Le vent d'ouest sévit depuis quatre jours à Marseille et la mer est agitée. La zone de Corbières est quelque peu épargnée du vent grâce au massif de l'Estaque à condition qu'on ne s'enlargue pas trop. C'est là que Pascal décide de se mettre à l'eau. Quand vint le moment de sortir, il décida de faire un détour par la plage. A sa grande surprise surgit devant lui ce magnifique calmar qui affichera 1,8 kg sur la balance. Pascal a tiré instinctivement, atteignant le céphalopode en pleine tête. Un joli tir qui a épargné la partie ventrue de l'animal de telle sorte qu'il aura pu aisément le cuisiner farci, mais cela Pascal ne me l'a pas dit !


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