Préambule

Les congres appartiennent à la famille des congridés. Ils fréquentent les fonds rocheux et affectionnent les épaves. Ils se nourrissent de poissons et crustacés qu'ils broient de leurs mâchoires puissantes. Ils peuvent atteindre 2,50 m pour un poids de 30 kg et plus.

Quant aux murènes, elles appartiennent à la famille des murénidés. On les rencontre dans des crevasses où seule leur tête émerge, et également dans les épaves. Leur activité étant essentiellement nocturne, elles recherchent leurs proies grâce à leur odorat, s'attaquant particulièrement aux animaux morts, blessés ou malades. Leur morsure peut être dangereuse à cause de leurs dents caniniformes en une seule rangée sur la mâchoire et sur le vomer, et de l'infection qui peut s'ensuivre. Leur taille maximale est de 1,80 m.

Les congres


Les chasseurs sous-marins les appellent serpents de mer à cause de leur corps serpentiforme, même s'ils n'ont aucune parenté avec le véritable serpent de mer que vous pourrez voir à la rubrique "autres poissons". Autres surnoms du congre : fiélas en Provence, pneus pour les congres de forte taille et ficelles pour les petits individus. Les congres de la photo de droite ont été pris en automne dans les strates et les grosses pierres se trouvant entre l'îlot de l'Aragnon et Sainte-Croix, sur la Côte Bleue.

brochette de congres
congre

Ce congre a été capturé au large des Embiez. Il mesurait 1,65 m. En général, les congres fréquentent les endroits rocheux et affectionnent les épaves. Pour repérer un congre, rien ne sert de prospecter systématiquement tous les trous. Le pied d'un petit tombant, à condition qu'il se termine par une faille horizontale, sera visité. La présence de vase, formée par les excréments, attestera que le trou est occupé. Quand vous inspecterez un trou où niche un congre, seule sa tête sera visible car il fait habituellement face à la lumière. Ne le tirez pas au sommet du crâne qui est la partie la plus dure, car l'ardillon risque de ne pas s'ouvrir. Tirez-lui plutôt dans la bouche de façon que la flêche pénètre jusque dans les entrailles, ainsi vous aurez plus de chance de l'extirper de son trou.

Qui ne connait pas Michel Segura, sportif de haut niveau, compétiteur national et international, longtemps co-équipier de Didier Desprats lorsqu'ils chassaient en équipe et défendaient non seulement les couleurs de l'ASPTT mais aussi celles de la Provence. Michel est un chasseur intuitif, vif, polyvalent, aussi à l'aise dans les remous qu'en eau profonde, ce qui explique les muges et loups autour de sa ceinture et un gros congre (un pneu, comme il a coutume de dire) au bout de sa tahitienne.

congre

Les murènes


murène

On rencontre également les murènes dans les épaves, mais aussi dans les failles d'où émergent la tête et une partie de son corps. Au moindre danger, elle s'enfonce dans le trou, et si celui a d'autres issues, elle peut disparaître de votre vue à tout jamais. Le mieux est de la tirer dans l'ouïe pendant la coulée, avant qu'elle ne se dérobe à votre vue. La flêche étant en travers, elle ne peut plus par réflexe rentrer dans son trou. Assurer par une seconde flêche plantée cette fois-ci de face. Ensuite vous pourrez sans crainte lui couper les muscles reliant la mâchoire supérieure à celle inférieure, afin d'éviter une éventuelle morsure. Cette murène de coloration bleutée a été capturée au cap Canaille, à 8 m. de profondeur.

Daniel pratique la pêche en apnée en tant que sport de loisir. Il a capturé sa première murène au large des calanques de Marseilleveyre. Il s'agit d'une belle murène brune d'environ 80 cm, comme l'atteste la photo.

murène

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