Préambule

Village du Vimeu, situé au bord de mer,sur la rive nord de la Bresle, Mers-les-bains fait partie, avec les communes voisines Le Tréport et Eu, les trois villes soeurs. L'esplanade du front de mer, ses maisons à l'architecture originale, font de Mers-les-Bains une station balnéaire entièrement tournée vers le tourisme. Dans cette page vous verrez quelques photographies des céramiques qui ornent les frontons des villas de la Belle Epoque, et saurez quels sont nos aïeux qui ont vécu en cette commune.

Les villas de Mers-les-bains

Il faut attendre l'avènement de Louis-Philippe pour voir le paysage mersois se modifier. Le monarque, souhaitant créer un port de plaisance et une nouvelle ville de villégiature au pied de son château d’Eu, jeta son dévolu sur la prairie de Mers car Le Tréport était saturé. Les travaux, échelonnés en trois phases, débutèrent en 1809 et s'achevèrent en 1900, d'où un mélange architectural où se côtoient l'art "anglo-flamand" et l'art "nouveau". Avec l'arrivée du chemin de fer, Mers devient à la mode à la fin du XIXème. Les baigneurs construisent d'élégantes villas à l'architecture typique et folle de la Belle Epoque. Devenu secteur sauvegardé, on admire aujourd'hui toujours les couleurs vives des bow-windows et balcons ouvragés du quartier balnéaire. Témoin d'un riche passé balnéaire, la ville de Mers-les-Bains possède ainsi l'un des plus vastes ensembles de motifs et décors en céramiques architecturales, réalisés en terre cuite, faïence fine ou grès émaillé.

Saga familiale à Mers-les-bains

C'est en 1930 que s'unirent à Mers-les-Bains, Robert HEDOUIN, natif de Saint-Quentin-la-Motte, et Julienne THROUDE, native de Saint-Rémy-Boscrocourt. De cette union pico-normande naquirent sept enfants dont Marie-Geneviève, mon épouse. Robert ne fut pas le seul à s'établir dans cette commune, puisque ses deux frères Roger et Paul en firent de même. Actuellement résident encore à Mers-les-Bains, plusieurs de leurs descendants et enfants de leurs cousins croisiens.

A noter que c'est également dans cette commune, à la fin de l'été 1966, que nous nous sommes mariés. Après avoir vécu quelques mois à Paris, nous partîmes à Marseille. C'est dans cette ville que naquit Daniel, mais ceci concerne désormais une autre famille, dans une autre ville...

Portons nous un peu plus de trois siècles dans le passé, en 1704, lors du mariage entre Jacques MEAUX et Marguerite LEBOEUF, en l'église Saint-Martin, pas celle de Mers, mais celle d'Oust-Marest ! Etait présent à la noce son oncle maternel, Jacques LE VASSEUR, de Mers, qui la représentait puisque ses parents étaient décédés. On savait que Marguerite était née à Oust en 1671, du légitime mariage entre Robert LEBOEUF et Elisabeth LE VASSEUR, et que dans les registres paroissiaux d'Oust consultés, je n'avais pas trouvé trace de ces derniers. J'ai donc exploré les registres de Mers et finalement trouvé les actes de naissance et de décès de Robert LEBOEUF, né le 16 décembre 1643, fils de Jehan LEBOEUF et d'Anne FORMENTIN et ceux d'Isabeau (Elisabeth) LE VASSEUR, née le 27 mai 1638, fille de Jehan LE VASSEUR et de Nicolle de NIBAS. En fait ce couple de mersois avait rejoint les frères du mari à Oust où ils eurent deux enfants, puis s'en retournèrent à Mers, commune où ils eurent deux autres enfants, avant de recevoir à la fin du XVIIème siècle les dernières onctions.

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